Symbiose, corrélation, commensalisme, parasitisme et autres opportunismes

Différentes formes de galles facilement visible sur les végétaux


galle dite en " artichot " sur le chêne causé par Andricus fecundator


gale assez fréquente sur les noyers !


autre type de galle de forme ogivale à chambre unique



Voici un exemple concret de « symbiose parasitante » entre une plante... le Rosier des chiens ou Rosier sauvage ou encore églantier (Rosa canina) et un insecte le Cynips du rosier Diplolepis rosae





Le rosier reçoit (involontairement !) la piqure de cinips qui pont ses œufs dans le corps même de la plante que l’on appellera « hôte » la plante pour tenter de se protéger de l'agression provoque cette excroissance… le Bédégar, la larve parasite (cinips !) introduite dans le végétal est alors protégée par une boule filamenteuse de l’hôte sorte de « cocon végétal »




A l’intérieur de cette boule plusieurs loges permettent aux larves de se développer et d’être à la fois nourris par la plante hôte en même temps que d’être (relativement !) protégées de leurs propres prédateurs ainsi que des intempéries.


Crachat de coucou





Cette sorte de bave écumeuse est produite par un insecte le Cercope sanguinolent ou Cercope sanguin Cercopis vulnerata à l’aide de sa salive mélangée à la sève de la plante hôte.


Si l’on enlève (provisoirement !) cette écume on découvre une larve de cet insecte (parfois plusieurs !)





Voisi un gros plan de cette forme larvaire.









Et voici une vue de l’imago (l’insecte adulte)


Autre exemple de "crachat de coucou" dans la mousse... une larve.




les chenilles processionnaires

parasite des plantes la chenille de la Processionnaire du pin Taumetopoea pytiocampa se protège des prédateurs et intempéries dans une sorte de cocon que l'on appel couramment "pelote" ou "pelote de laine"


 Voici un arbre infecté ont distingue parfaitement les pelotes ainsi que quelques branches déjà défoliées et sèches.




 ces « pelotes » sont en fait des sortes de « cocons » de « chambres » qui permettent aux chenilles de s’abriter des intempéries ainsi que des prédateurs !



 La Processionnaire du pin T. Pityocampa se déplace principalement (comme sont nom l’indique !) en procession c'est-à-dire les individus les uns derrières les autres très souvent en contact direct l’un avec l’autre, le dessus de la chenille est gris-bleuté, le dessous est blanc sale, les poils sont blancs mais quelques touffes de poils roux sont visible sur le dos, la tête est noire, il convient en cas de présence avérée de traiter correctement l’arbre infesté (si les chenilles sont peu nombreuses et très localisées on coupe, pour les brûler, les branches portants les pelotes, si toutes les branches portent des pelotes il faut impérativement abattre l’arbre qui de toute façon est condamné ! les Processionnaires se nourrissant des feuilles de leur arbre hôte ce qui à pour effet de faire crever l’arbre, imparable ! quand aux poils urticants ce ne sont pas ceux que l'on peut voir ici, ils sont microscopiques et contenus dans des poches, lorsque la chenille est dérangée elle se roule en boule ce qui fait craquer la peau fermant ces poches et libère les micro-poils urticants le venin semble actif plusieurs décennies !




Si on gratte un peu la terre, de trois à cinq centimètres de profondeur sous un arbre portant des pelotes on découvre des chenilles qui passent l’hiver ainsi protégées (relativement !) du froid !

dans le Gâtinais Montargois la processionnaire présente est de l'espèce... du pin !
la Processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa est un papillon plutôt quelconque, aux ailes ternes, vaguement blanches, sa chenille n’est pas beaucoup plus intéressante, si ce n’est qu’elle est « armée » de poils urticants particulièrement efficaces envers ceux qui par méconnaissance ou par inadvertance touchent ces insectes ! à noter toutefois que l’imago (le papillon adulte !) ne porte pas lui cette arme redoutable ! il est donc tout à fait inoffensif ! si ce n'est que la femelle pont des œufs pour un nouveau cycle.

les deux espèces de papillons nocturnes Processionnaire du pin et P. du chêne) sont des insectes grégaires (c’est à dire, qui se tiennent groupés !) la P. du chêne se maintient principalement sur les chênes et bien entendu dans le sud de la France tandis que la P. du pin elle à déjà quasiment envahi tout le territoire national elle est présente chaque année en plus grand nombre dans notre région, ce qui explique en même temps l'augmentation des Coucou gris Cuculus canorus qui suit sa progression !


un exemple de commensalisme



le Rat surmulot Ratus norvegicus ou Rat des champs dans les fables, est un commensal de l’homme il est en effet nourrit par ce dernier qui, apportant du pain aux canards et autres oies, alors que ces volatiles sont herbivores (ils sont comme nous humains, attirés par les aliments qui ne leurs conviennent pas !) le commensalisme est le fait : pour une espèce de vivre en association, à proximité, d’une autre espèce sans préjudice, ni au détriment de l’autre ! dans l’exemple ci-dessus l’homme apporte du pain rassis aux canards les restes font un apport non négligeable de nourriture pour les rongeurs du secteur ce qui favorise un accroissement démographique important qui peut induire rapidement d’autres problèmes (entre autre sanitaires !)
opportinisme


la boite à graines du photo-naturaliste contient parfois une surprise ! ici le Mulot sylvestre Apodemus sylvaticus à découvert une source de nourriture appréciable.


© Copyright 2010 François Peintre tous droits réservés pour tous les pays.

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